Echange : Phallus je te veux -4- et fin.
X
Mon corps ne tremble pas
Tout au plus il frissonne
Quand vous mettez trop bas
Votre main polissonne.
V
C'est qu'en cet endroit là
est un met délicieux
il fait un bon appât
pour qui aime les lieux
Où la main s'aventure
à travers ce feuillage
et caresse la fourrure
se frayant un passage
Elle en devient coquine
promettant la douceur
se fait alors câline
découvrant la ferveur
De cette chose qui
à mesure qu'elle approche
fièrement se durcit
concurrençant la roche
Elle sent bien qu'il guette
cette main audacieuse
et pourtant il s'inquiète
la sentant malicieuse...
X
Ainsi ravigoré
Par autant de douceur
Il repart explorer
les monts et les hauteurs.
Bien vite il reconnaît
Le doux appel de l'antre
Où tantôt il flânait.
Tout doucement il entre.
V
Et c'est dans sa demeure
qu'il met fin au voyage
en criant de bonheur
de n'avoir pas été sage
X
Non ! Ce n'est qu'une étape.
Pour le temps d'un séjour.
Il faut bien qu'il s'échappe
Courrant d'autres amours
Mais pendant quelques heures
Il découvre et caresse
Les murs de la demeure.
Après tout, rien ne presse !
Curieux, il vient et va,
Et sent quand il explore
Vibrer plus, chaque pas,
Le logis qu'il honore.
V
A chaque pas répond
par d'ardentes caresses
harmonisant les bonds
des douces et rondes fesses
Et doucement dessine
votre corps de la pointe
d'une langue si fine
qu'on entend la complainte
Ce doux chant vespéral
que l'amant fait entendre
plus il devient bestial
plus elle en devient tendre
Un ballet impérial
que ces deux corps fiévreux
menant l'aigle royal
jusqu'au fin fond des cieux